Thierry Esther est né sur l’île de la Réunion – île du métissage par excellence, où se sont entremêlés au fil des siècles le sang et les valeurs des colons européens, des esclaves africains déportés, des travailleurs pauvres indiens et des exilés de l’Empire du Milieu. Les premières années de sa vie sont donc influencées par le Masala culturel de l’île Bourbon, inexorablement modelé́ par son cadre îlien. Quelques années plus tard, il réalise un autoportrait intitulé "8 ans exilé" lors de son départ de l'île pour rejoindre sa mère à Paris. Il n'a alors que huit ans et ne sait pas encore que sa vie de jeune Parisien influencera un jour les pinceaux qu'il tiendra en main.
Adolescent, Thierry peint alors des toiles très diverses pour lesquelles il adopte des techniques différentes comme pour explorer toutes les possibilités de son art. Parallèlement, il passe une année au Centre National des Arts Graphiques, où il se consacre principalement au dessin et à la technique du graphisme assisté par ordinateur.
Thierry parcourt aussi le monde, appareil photo à la main, et chasse les sujets de reportages photos : sans-abris, cimetières, ruelles, modèles masculins...
Il sillonnera Londres, Rome, Amsterdam, San-Francisco et d’autres villes du globe, pour satisfaire la gourmandise de son objectif.
Curieux et éternel insatisfait, il ne se contente plus de ses courtes expéditions à l'étranger. Il décide d'émigrer aux îles Canaries, où il passera trois ans. Quelques dessins naîtront de cet exil temporaire (principalement sur le thème de la mer et du littoral), mais il les abandonnera tous sur place avant de revenir à Paris.
En 2007, il décide de reprendre la peinture avec un appétit féroce. Depuis, il nous abreuve de ses œuvres avec enthousiasme, qu'il ne peut s'empêcher de partager. En 2009, il expose au Sénat, où le public est au rendez-vous pour découvrir l'exposition "Balade". L'exposition est un succès, suivie par plusieurs autres en France et à la Commission européenne à Bruxelles.
À partir de 2010, Thierry Esther fait évoluer sa technique. Il continue d'utiliser des spatules et intègre l'usage de racloirs de 1 à 2 mètres. Peu à peu, il délaisse l'acrylique au profit de l'huile, qu'il met en valeur en employant des techniques anciennes : mélanges de pigments, huile de lin, térébenthine. Il s'attaque à des formats plus grands, dépassant les 2 mètres, et approfondit sa technique. Pour nourrir sa curiosité et développer son art, il assiste à de nombreuses conférences, passe ses journées dans des galeries et des musées.
On lui confie la direction d'une galerie d'art à Paris pendant trois ans, un tournant qui l'amènera à faire des rencontres enrichissantes, changeant ainsi son regard sur la peinture, les artistes contemporains et la signification de l'art au 21ème siècle. Il quitte la galerie pour se consacrer pleinement à sa nouvelle série "Peinture, musique et poussière : inspiré des opéras majeurs interprétés par Maria Callas", une collection composée d'une soixantaine d'œuvres (peintures, sculptures, dessins, vidéos...). Il a eu le plaisir de vous présenter cette collection pendant 2 ans, et a été sélectionné par le Sénat pour exposer en 2017 au Pavillon Davioud.
Pendant la pandémie de COVID et le confinement, Thierry Esther se consacre à une nouvelle série sur le Japon. "Voyage Blanc à travers le Japon" voit le jour et est sélectionné par le Sénat en 2023 pour être exposé au Pavillon Davioud. Le Patronage laïque Jules Vallès, dans le 15e arrondissement de Paris, lui propose d’exposer deux séries intitulées "Le peintre à vif", qui seront bien reçues par le public.
Afin de maintenir le contact avec ses adeptes, ses amis et le public qui ne connaît pas encore les œuvres de l’artiste, nous avons mis une partie de l’exposition sur :
Instagram :
@thierryesther
Site Internet :
www.thierryesther.eu
Mail : contact@thierryesther.com